Comme l’illustrent parfaitement d’innombrables fans clubistes sur les réseaux sociaux, le 4 octobre nous ramène à une idéologie héritée. Plus qu’un anniversaire, c’est une fête populaire qui rappelle qu’en 1920, un mouvement est né avant que tout un pays ne soit libéré !
Récemment, au soir du 4 octobre 2020, les fans de tous bords se sont mobilisés pour offrir à la Terre entière, de Tunis à Paris, en passant par Montréal, un spectacle haut en couleur avec des craquages aussi spectaculaires que sensationnels et renversants. Splendide ! Quelle partition ! Quelle représentation ! Illuminant le ciel de flammes et de feu d’artifices, les inconditionnels aux quatre coins de la planète ont activé les fumigènes avec une coordination parfaite. Plus qu’un divertissement, ce tableau féérique peint par des chorégraphes-supporters n’a pas manqué d’envoûter une assistance séduite par cette combinaison inédite de faisceaux de lumières.
Qualité esthétique d’un craquage hors du commun
Que la lumière soit et que le spectacle commence ! Car c’est loin d’être fini pour ces esprits créatifs que sont les fans clubistes. En effet, dans le cadre du centenaire du Club Africain, cet inégalable microcosme clubiste n’est pas près de contrôler ses ardeurs avec des serviteurs zélés qui représentent bel et bien le «Soft Power» de l’association de 1920. Comme si ce 4 octobre, ils avaient répondu à l’appel du devoir. Nom de code : Clubistes de tous les pays, unissez-vous ! Jusqu’à l’exaltation, cette passion inscrite dans leur ADN, dans leur moi profond, s’est déclinée ici sous la forme d’un éclair permanent qui traduit, à lui seul, tout le rayonnement d’une institution qu’est le Club Africain.
En dépit de toutes les contraintes, la loyauté et l’implication effective de ce phénomène de société que représentent les supporters clubistes, constituent à bien des égards une sorte de patrimoine, de legs qui se transmet de génération en génération. Et ce 4 octobre 2020, ils ont fait sensation de par le monde, sortant le grand jeu via cette qualité esthétique d’un craquage hors du commun. Et le festival s’est poursuivi alors chaque semaine sur les quatre coins du pays, mais aussi à l’étranger.
Un club en ébullition, une représentation incandescente. A travers cette animation visuelle qui a marqué les esprits, c’est tout un pan de l’histoire d’un club militant qui ressurgit. Indétrônable CA dans le cœur de millions de Tunisiens. Souvent imité, mais jamais égalé, le Club Africain fera décidément toujours sensation !
